Les 3 petits cochons
LANGAGE ORAL
Création d'un petit livre
Ce livre vient du blog d'Isa "Ecole petite section"
LANGAGE ECRIT
MATHEMATIQUES
Une séance de mathématique très ludique dont l'objectif est de découvrir la décomposition du nombre 3.
C'est une séance adaptée du livre "Vers les math PS " de chez ACCES
1) Découverte libre du matériel: 3 cochons et une maison.
2) L'enseignant place 2 cochons à l'intérieur de la maison et 1 à l'extérieur. Les enfants doivent décrire la répartition des cochons et vérifier qu'ils sont bien 3.
Je dénombre en pointant "un, un et encore un, ça fait trois."
3) Chaque enfant propose sa propre répartition et la décrit. On cherche des décompositions différentes.
2 dedans et 1 dehors: ça fait 3
1 dedans et 2 dehors: ça fait toujours 3
3 dedans et zéro dehors: ça fait encore trois
3 dehors et zéro dedans...
4) Devinette: Je cache 1 cochon (ou 2, ou 3) sous le toit de la maison.
Combien de cochons sont cachés? ...
Les enfants ne se trompent presque plus.
C'est très satisfaisant de constater qu'à force de multiplier ces situations de dénombrement, ils acquièrent la compréhension de la construction des petits nombres.
Interview de Rémi Brissiaud, chercheur en mathématiques dans un extrait du café pédagogique
"En PS, privilégier la compréhension des 3 premiers nombres"
"Concernant la PS, l'idéal serait que chacun des enfants quitte ce niveau en ayant compris les 3 premiers nombres. Il ne s'agit pas d'un objectif au rabais parce que tout observateur informé d'une classe de CP en début d'année, 3 ans après la PS, peut s'apercevoir que quelques enfants ne savent pas imaginer mentalement ce qui reste lorsqu'on retire 1 objet à une collection de 3, ils ne maîtrisent pas le domaine numérique des 3 premiers nombres.
Quelle est la rationalité d'une telle limite à 3 ? C'est le domaine de ce qu'on appelle le « subitizing », phénomène souvent mal compris. En particulier, les pédagogues disent fréquemment que les enfants auraient la capacité de « voir » les 3 premiers nombres alors que les 3 premiers nombres n'offrent évidemment pas les mêmes possibilités de traitement perceptivo-cognitif qu'un objet ou une couleur qui, eux, se « voient » effectivement. Concernant le nombre, l'emploi du verbe « voir » ne convient pas, mieux vaut parler de « concevoir » et, mieux encore, de « conceptualiser ». En effet, les nombres se découvrent à travers la construction des relations qu'ils entretiennent entre eux (3 chaises, c'est 2 chaises et encore 1 ; c'est 1 chaise, 1 autre chaise et encore 1 autre) et nos sens ne nous donnent évidemment pas un accès direct à de telles relations : un travail cognitif s'impose qui est bien plus élaboré que lorsqu'il s'agit de « voir » une chaise, un chat... ou la couleur jaune pour les reconnaître.
En revanche, la découverte du nombre 3 se trouve considérablement facilitée du fait que, jusqu'à 3 unités (le sens de ce mot va être précisé), l'homme a la possibilité de les traiter en un seul focus de l'attention. Face à 3 cubes, par exemple, les concevoir comme 1, 1 et encore 1 se trouve facilité du fait qu'un seul focus de l'attention suffit pour les prendre tous en compte."
Il est donc très important d'insister en petite section sur ces 3 premiers nombres.
En moyenne section, on instistera sur la compréhension des 5 premiers nombres.
SCIENCES
TRAVAIL sur l'AIR
CREATION D'UN MOULIN
ACTIVITES ARTISTIQUES
Voici la maison des 3 petits cochons que nous avons fabriquée cette semaine et qui nous a servi de support de langage. Pouvoir manipuler les marionnettes a bien aidé certains enfants à prendre la parole.
Dans un premier temps, les enfants ont peint les 3 maisons: avec de l'encre jaune pour la paille, de l'encre marron pour le bois et du rouge pour les briques.
Ils ont également passé des pastels secs sur les 3 petits cochons avec 3 roses différents, ce qui nous a permis de parler des nuances de couleurs.
Le loup aussi a été colorié avec des pastels de différents gris, noir et blanc.
Puis les enfants ont collé de la paille, des bâtons de bois et du sable rouge (pour un toucher rugueux) sur les façades des maisons. (travail sur les matières)
Pour pouvoir vraiment jouer la scène avec les marionnettes de l'histoire, et c'était tout l'intérêt de cette maison, j'ai fait des entailles avec le cutter sur les façades des maisons:
- 1 fente sur la façade en paille car il est seul dans sa maison (1)
- 2 fentes sur la façade de la maison de bois pour permettre au premier petit cochon de rejoindre son frère (1 et encore 1 ça fait 2)
- 3 fentes sur la façade de la maison de brique pour qu'ils puissent se réfugier à 3 dans la maison de brique (2 et encore 1 ça fait 3)
- Et enfin 1 fente au-dessus de la marmite d'eau bouillante pour y plonger le loup!
Ensuite, j'ai plié et scotché les façades. Cochons et loup ont été scotchés sur des bâtonnets de glace
Les enfants étaient impatients d'amener leur maison chez eux pour raconter l'histoire à leur famille!