- Rémi Brissiaud, Chercheur au Laboratoire Paragraphe de l'Université Paris 8 (Equipe "Compréhension, Raisonnement, et Acquisition des connaissances) auteur de plusieurs livres sur les mathématiques pour les enfants aux Editions Retz "Apprendre à calculer à l'Ecole : les pièges à éviter en contexte francophone" (Livre à paraître aux Editions Retz fin janvier 2013)

  - Léonard Vannetzel, psychologue, enseignant à l'Université Paris-Descartes spécialiste des troubles des l'apprentissages et de la psychologie du développement et particulièrement de la dyscalculie. Il est Rédacteur en chef adjoint de la Revue ANAE, dont le prochain Numéro portera sur le thème "Dyscalculie ou innumérisme : troubles du calcul ou enfants troublés par les maths" (parution fin décembre 2012 - N°120-121 de Nov/ Dec 2012)

  Constat:

1987 : année charnière à partir de laquelle on a ressenti un malaise dans l'apprentissage des mathématiques chez les enfants en France.

A partir de cette date, la façon d'enseigner les mathématiques a  changé.

 

Prenez le temps d'écouter cette interview, elle est très explicite: ICI

 

Conclusion:

Il faut apprendre aux tous jeunes enfants non pas le comptage d'éléments (numéroter l'objet désigné) mais bien la décomposition.

(Si l'enfant compte 1,2,3,4 en désignant les objets les uns après les autres, , le 4ième objet s'appellera 4 alors qu'il est unique!!! Cela entraîne des incompréhensions mathématiques qui se répercutent ensuite tout au long de la scolarité.)

 Apprendre la décomposition des nombres doit se faire dans des situations de jeu pour ne pas négliger lasatisfaction et le plaisir qu'un enfant peut ressentir quand un exercice de mathématiques est juste : résultat juste, comptage exact, ça "paie" sur le plan de la motivation : le fameux Eureka ! - Quand c'est juste, on a gagné, quelle satisfaction !